Je ne savais pas comment utiliser ces pages. Depuis quelques temps, il m'est venu l'idée de les utiliser pour écrire
mes "Pensées" (comme Pascal!), parce que je me sens souvent frustrée, en écoutant des discussions philosophiques et littéraires, de ne pouvoir répondre dans un débat qui me passionne.
Car ce blog est un formidable moyen de s'exprimer et de faire partager ses réflexions.
Ce matin (8nov), j'écoutais Michel Onfray (France 5 "La grande librairie") revendiquer ses racines "de pauvre" et sa lignée remontant à "dix siècles" selon lui. Mais avant???
Faire son arbre généalogique est à la portée de tout le monde, en principe, et chacun peut remonter sans chercher bien loin, aux arrières grands parents de nos propres arrières grands
parents. Au delà, il faut fouiller dans les archives et faires des recherches parfois difficiles et ennuyeuses, sinon demander aux Mormons de le faire pour nous.
Ce n'est possible qu'à partir du moment où il y a eu un recensement écrit et archivé. Donc pour M. Onfray, au XI° siècle. Ce qui permet de remonter dans l'histoire avec un "petit h".
Du côté de ma mère je peux remonter de deux siècles par la mémoire familiale.
N'ayant pas connu mon père, j'ai pensé qu'il m'était impossible de faire cette démarche de son côté.
Mais à quoi bon? Qu'on les connaisse ou non, on a tous des ancêtres depuis les origines. On nous raconte même que nous avons tous les mêmes premiers parents qui s'appelleraient Adam et Eve! (Les
asiatiques, les Africains et les Indo-Américains aussi?) Doit-on porter le poids de leurs vies, avec leurs réussites et leurs échecs, leurs joies et leurs peines, n'avons-nous pas assez
des nôtres? On n'a pas à se sentir ni fier ni honteux de sa lignée.
Il est plus important de se connaître soi-même et de savoir ce que l'on est, sans se baser sur le niveau social, ni le jugement des autres, ni les modes, ni les critères de valeurs
d'une époque ou d'un environnement, mais seulement par rapport à notre propre sens des valeurs.
A un pédant qui se vantait de descendre d'une lignée prestigieuse, Voltaire a répondu:
- Moi, monsieur, je remonte d'un tonnelier!